4 signes précurseurs de l’échec de votre organisation

Les dirigeants peuvent-ils faire une différence et sauver votre organisation?

Les organisations échouent très souvent à cause d’un manque de leadership. Un leadership médiocre peut aller de patrons toxiques (plus sur le leadership toxique ici) à des dirigeants ayant de faibles compétences, à des chefs négligents qui ne parviennent pas à fournir le leadership nécessaire.

Comment pouvons-nous savoir si notre chef guide notre organisation vers le désastre?

1. Le leader incompétent. Le leadership compte en effet dans les organisations et il faut certaines compétences pour réussir. Pensez à l’émission télévisée The Office et à son chef sans intelligence, Michael Scott. Il prend de mauvaises décisions, manque de compétences interpersonnelles et ne comprend souvent pas la différence entre le bien et le mal. Pourquoi y a-t-il tant de leaders incompétents? Il y a plusieurs raisons. De nombreuses entreprises sélectionnent mal les dirigeants. Au lieu de se concentrer sur les compétences, beaucoup sont promus à des postes de direction pour des raisons de longévité ou de loyauté. Telle était la notion qui sous-tendait le «principe de Peter», à savoir que dans les organisations traditionnelles, les personnes atteindront leur niveau d’incompétence, car nous récompensons les travailleurs pour leur ancienneté (en supposant que les anciens employés ont acquis les compétences nécessaires pour diriger).

Antidote: les organisations doivent uniquement promouvoir les personnes ayant des compétences en leadership éprouvées et bien former les dirigeants.

2. Les (bons) rats quittent le navire. Les taux élevés de roulement, en particulier si les personnes qui partent sont des employés talentueux et expérimentés, constituent un indicateur clé de la défaillance d’une organisation. Les causes du roulement peuvent être nombreuses: une culture organisationnelle toxique, un leadership médiocre, une rémunération non concurrentielle et d’autres facteurs.

Antidote: Les dirigeants doivent tenir compte des signes avant-coureurs et comprendre ce qui ne va pas. Une première étape consiste à mener des entretiens de départ, ou des enquêtes anonymes auprès des employés, pour comprendre pourquoi de bons employés s’en vont. L’étape suivante consiste à utiliser ces informations pour prendre des mesures correctives.

3. Les (mauvais) rats courent le navire. Qu’est-ce que je veux dire par «mauvais rats?». C’est à ce moment-là qu’une organisation permet aux superviseurs abusifs et aux brutes de passer inaperçus. Pourquoi feraient-ils cela? Souvent, c’est parce que les «rats» exercent un contrôle quelconque ou bénéficient du soutien de dirigeants de haut niveau. Les dirigeants négligent trop souvent les comportements abusifs et d’intimidation chez les employés parce qu’ils sont considérés (à tort ou à raison) comme contribuant au résultat net. Atteindre les objectifs du service ou de l’organisation en abusant des employés pour s’y rendre est un signe de détérioration de l’organisation.

Antidote: les hauts responsables doivent s’assurer que l’organisation ne soutient pas par inadvertance des superviseurs abusifs. Il devrait y avoir une politique de tolérance zéro, sans intimidation en place dans toutes les organisations. [Plus d’informations sur l’intimidation au travail ici]

4. Les dirigeants éteignent constamment les feux. Lorsque les dirigeants cherchent constamment à résoudre des problèmes – en particulier des problèmes qui auraient dû être anticipés à l’avance -, c’est le signe d’un mauvais leadership et d’une organisation défaillante. Dans le modèle de la gamme complète de leadership, on parle de gestion passive par exception. Les dirigeants attendent qu’il y ait un problème avant de passer à l’action et d’essayer de le résoudre. Souvent il est trop tard.

Antidote: Les bons leaders sont proactifs. Ils participent à la planification stratégique et engagent les autres dans ce processus afin que les buts et objectifs des dirigeants et des suiveurs soient alignés et que les problèmes potentiels soient anticipés et traités avant que les choses ne deviennent incontrôlables. Les bons leaders travaillent avec tous les membres de l’organisation pour que l’organisation continue à avancer dans une direction positive. Encore une fois, la clé du succès consiste à avoir les bonnes personnes aux postes de direction (et les bons suiveurs).