Dilbert fait de l'économie comportementale

La série de bandes dessinées Dilbert , écrite et dessinée par Scott Adams, est non seulement une caricature hilarante de la vie de bureau, mais elle offre également de nombreuses leçons concises mais ponctuelles sur l'économie comportementale (plus une sur la littératie financière).

Frais d'investissement élevés:

http://dilbert.com/strips/comic/2012-06-28/

La bande ci-dessus souligne l'obstacle posé par la faible culture financière de nombreux investisseurs potentiels. Alors que la bande dessinée fait le point exagéré qu'un investisseur face à une taxe de 10% par an serait néanmoins procéder aveuglément à l'investissement, cette parodie n'est pas loin de la vérité. De nombreux investisseurs dans des fonds communs de placement et des fonds de couverture paient 2 pour cent par an ou plus sur le montant investi – que la valeur de leur investissement augmente ou diminue!

Encadrement:

http://dilbert.com/strips/comic/2012-08-25/

L'encadrement fait référence à la façon dont nos décisions sont influencées par la façon dont l'information est présentée. Par exemple, le cadrage peut influencer si nous voyons un verre à moitié vide ou à moitié plein. Le même verre encadré de différentes manières peut être perçu différemment selon le contexte. Dans la bande ci-dessus, Dogbert et son client décrivent comme "stupide" ces acheteurs qui pensent que quelque chose étiqueté comme "50 pour cent de réduction" doit être une aubaine. Pourtant, le client se considère comme un «génie» lorsqu'il est victime du même parti pris.

http://dilbert.com/strips/comic/2012-04-06/

L'encadrement apparaît de nouveau dans la bande ci-dessus quand le patron de Dilbert encadre l'absence de salaire de Dilbert par rapport à l'alternative d'être attaqué par des ours, ce que Dilbert trouve irrésistible.

Biais de confirmation:

http://dilbert.com/strips/comic/2003-12-13/

Le biais de confirmation est la tendance à rechercher des preuves compatibles avec une croyance antérieure. Dans la bande ci-dessus, le patron de Dilbert démontre ce biais quand il suppose que ses compétences managériales astucieuses sont ce qui a causé une minuscule (et clairement sans rapport) amélioration du cours des actions de l'entreprise.

Trop de confiance

http://dilbert.com/strips/comic/2013-01-18

L'excès de confiance est la tendance à être trop optimiste, à surestimer ses propres capacités ou à croire que ses informations sont plus précises qu'elles ne le sont en réalité. Dans la bande ci-dessus, le patron de Dilbert est victime de ce biais quand il suppose que tous les managers (y compris lui-même) sont meilleurs que la moyenne, tout en ne reconnaissant pas l'impolitesse de Dilbert à ses faibles compétences en mathématiques.

Malédiction du gagnant

http://dilbert.com/strips/comic/2010-04-24/

Parfois, avoir le sens gonflé des capacités qui accompagne l'excès de confiance peut conduire à de très mauvais résultats. Par exemple, en finance d'entreprise, la tendance des entreprises à surenchérir pour des projets et à prendre des engagements qu'elles ne peuvent peut-être pas gérer est connue comme la malédiction du gagnant. Dans la bande ci-dessus, le patron de Dilbert a clairement été victime de cette tendance.

Les pertes semblent plus importantes que les gains:

http://dilbert.com/strips/comic/2000-02-03/

Enfin, dans la théorie des perspectives (qui est un concept clé en économie comportementale), la douleur associée à une perte possible est beaucoup plus grande que le plaisir associé à un gain de même ampleur. Dans la bande ci-dessus, l'éboueur de Dilbert comprend nettement mieux ce concept que Dilbert.