L'esprit fou

Craving est une expérience émotionnelle écrasante qui produit un puissant, souvent accablant, envie de consommer un médicament. L'envie de drogue est assez désagréable et augmente l'attrait du comportement de consommation de drogue. Sous l'appétit intense, les toxicomanes prennent des décisions très déformées pour soulager la douleur du retrait. Pendant l'état de besoin, les gens ressentent une déconnexion entre ce qu'ils désirent en ce moment et ce qui est le mieux pour leur intérêt personnel à long terme. Les paragraphes suivants illustrent six changements temporaires dans les jugements des toxicomanes en raison de l'état de manque qui peut contribuer aux échecs de maîtrise de soi.

1. Un état d'esprit étroit

Les fringales attirent l'attention de telle sorte que les sentiments, les pensées, les impulsions, les pulsions et les désirs actuels reçoivent un poids supplémentaire, alors que les objectifs, les ambitions ou les plans futurs semblent moins importants.

2. Dissonance cognitive

La dissonance cognitive suggère que les toxicomanes peuvent modifier leurs processus de raisonnement pour soutenir la satisfaction des impulsions. Par exemple, un fumeur peut expliquer que «puisque je fume, cela ne peut pas être très dangereux».

3. Surveillance

La surveillance et la conscience de soi sont les éléments essentiels de la maîtrise de soi. La surveillance peut s'avérer difficile pendant les états émotionnels. L'échec du contrôle de soi se produit lorsqu'un individu ne s'occupe que du présent immédiat et ne surveille pas les incohérences entre les intérêts actuels et les objectifs à long terme.

4. Biais vers le présent

Les toxicomanes deviennent extrêmement concentrés sur la satisfaction immédiate quand ils ont envie d'un médicament. Craving évince pratiquement toutes les considérations, sauf la drogue. Cela conduit à une sorte de «vision tunnel» de la part du toxicomane. Un toxicomane peut avoir des croyances précises sur les effets désastreux de la drogue sur sa vie, et pourtant les ignorer en raison d'une myopie induite par la toxicomanie qui conduit à agir contre son meilleur jugement.

5. Perception du temps

Les individus en état de besoin ressentent le temps différemment, c'est-à-dire avec un coût plus élevé. Les données suggèrent que, en attendant de fumer, le temps peut sembler passer plus rapidement lorsque les fumeurs ne craignent pas que lorsqu'ils sont dans un état de désir. Le dysfonctionnement de «l'horloge interne» conduit à une concentration plus forte sur le présent et à une surestimation du temps.

6. L'écart d'empathie entre le froid et le chaud

Ce concept décrit la tendance chez les individus quand ils sont «froids» (c'est-à-dire, non désireux) de mal interpréter la façon dont ils vont se comporter lorsqu'ils sont «chauds» (c.-à-d. Un exemple serait une personne à la diète sur un estomac plein prédisant son succès futur à résister aux aliments tentants (gâteau au chocolat). L'incapacité à anticiper l'inconfort de l'envie peut aider à expliquer la sous-évaluation du besoin futur ou à surestimer leurs propres capacités à résister aux envies.

En résumé, un aspect clé de la rechute (l'échec de la maîtrise de soi) est la façon dont les envies peuvent déformer le raisonnement pratique, typiquement d'une manière difficile à réaliser à l'époque, ou à imaginer et planifier à l'avance. Cependant, les gens ont une vision remarquablement limitée de l'influence du désir sur leurs attitudes, préférences et comportements. Et les toxicomanes continuent à sous-estimer la force de motivation des envies. Chez les AA, on dit souvent que «plus on s'éloigne de son dernier verre, plus on se rapproche du suivant». L'incapacité d'apprécier la puissance du désir peut conduire les toxicomanes à se surexposer à la tentation qui pourrait compromettre leurs objectifs. .