Certaines personnes vous dynamisent-elles tandis que d’autres vous drainent?

Recherche surprenante sur l’énergie relationnelle.

 Eric McGregor/Wikimedia Commons (CC BY 2.0)

Source: Eric McGregor / Wikimedia Commons (CC BY 2.0)

Vous sentez-vous sous tension autour de certaines personnes et épuisé autour des autres? Ce n’est pas ton imagination. Des recherches ont montré que «l’énergie relationnelle» peut affecter notre attitude, notre motivation, notre vitalité et notre santé physique (Owens, Baker, Sumpter et Cameron, 2016).

Pour une santé optimale, nous avons besoin non seulement de suffisamment de sommeil, d’exercice et de nutrition, mais également d’une meilleure compréhension de la façon dont nous sommes affectés par l’entreprise que nous maintenons.

Des recherches en psychologie positive ont montré que les relations sociales font partie intégrante d’une vie bien remplie et florissante (Myers, 1999), mais cela ne signifie pas n’importe quelle relation. Il serait beaucoup plus sain d’interagir avec votre chien ou votre chat qu’un parent narcissique ou un patron borderline.

Des recherches ont montré que les interactions avec certaines personnes peuvent augmenter notre enthousiasme, notre endurance et notre efficacité, alors que passer du temps avec d’autres personnes peut faire exactement le contraire (Bertera, 2005; Owens et al, 2016).

Des études ont révélé qu’une interaction sociale positive peut favoriser notre santé et augmenter notre espérance de vie en renforçant nos systèmes cardiovasculaire, immunitaire et neuroendocrinien (Heaphy & Dutton, 2008). Une étude menée auprès de 650 employés de diverses organisations a révélé que les personnes identifiées comme «énergisantes» augmentaient considérablement le moral, l’engagement et les performances au travail des personnes les entourant (Heaphy & Dutton, 2008).

Qu’est-ce qui fait la différence entre dynamiser et drainer les gens? Kim Cameron, chercheur en leadership à l’Université du Michigan, a découvert que les stimulants sont authentiques, optimistes et stimulants. Ils se rapportent aux autres avec empathie, sont fiables, fiables et optimistes et cherchent des solutions au lieu de s’attarder sur des problèmes. Ils sont des joueurs d’équipe. Reconnaissant les contributions des autres et exprimant leur gratitude, ils aident les personnes qui les entourent à s’épanouir (Cameron, 2013).

En revanche, drainer les gens s’agrandit et dévalue les autres. Tout tourne autour d’eux. Ils manquent d’empathie et leurs interactions sont superficielles. Centrés sur eux-mêmes et rigides, ils passent leur temps à parler d’eux-mêmes et sont résolus à se débrouiller seuls. On ne peut pas faire confiance à ces personnes pour qu’elles honorent leurs engagements. Ils se concentrent sur le négatif, se plaignent de problèmes et n’hésitent pas à critiquer les autres lorsque les choses tournent mal (Cameron, 2013).

Est-ce que cela ressemble à quelqu’un que vous connaissez? Comme l’ont montré des recherches, passer trop de temps avec quelqu’un comme cela n’est pas seulement désagréable. Cela peut nuire à votre santé et à votre bien-être (Bertera, 2005).

Que pouvez-vous faire pour réduire votre exposition aux pertes d’énergie et augmenter les interactions énergisantes dans votre vie?

Références

Bertera, EM (2005). Santé mentale chez les adultes américains: rôle du soutien social positif et de la négativité sociale dans les relations personnelles. Journal des relations sociales et personnelles, 22 (1) , 33-48.

Cameron, K. (2013). Exercer un leadership positif: outils et techniques qui produisent des résultats extraordinaires. San Francisco, Californie: Éditeurs Berrett-Koehler, Inc.

Heaphy, ED et Dutton, JE (2008). Interactions sociales positives et le corps humain au travail: Établir un lien entre organisations positives et physiologie. Académie de gestion, 33, 137-163.

Myers, DG (1999). Relations étroites et qualité de vie. Dans D. Kahneman, E. Diener et N. Schwarz, (éd.). Bien-être: Fondements de la psychologie hédonique (pp. 374-391). New York, NY: Fondation Russell Sage.

Owens, BP, Baker, WE, Sumpter, DM et Cameron, KS (2016). Énergie relationnelle au travail: Implications pour l’engagement et le rendement au travail. Journal of Applied Psychology, 101 35-49.