Pourquoi nous souffrons d’anxiété et comment nous pouvons y faire face

Vous pouvez apprendre à surmonter l’anxiété par un changement de mentalité.

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Chaque année, environ 40 millions d’Américains souffriront d’une anxiété débilitante. Au cours de votre vie, il y a 25% de chances que vous éprouviez un trouble anxieux pouvant être diagnostiqué. C’est un tel taux d’affliction. Il semble que nous nous soyons adaptés à une nouvelle norme – une inquiétude de masse. Nous nous sommes habitués et normalisés à une épidémie d’anxiété.

Si 40 millions de personnes tombaient soudainement malades, le Centre for Disease Control ferait des heures supplémentaires pour trouver la cause et le remède. En tant que culture, nous ne regardons que superficiellement la cause de l’anxiété et nous concentrons davantage sur la prise en charge du traitement, généralement par le biais de médicaments. Nous devons faire beaucoup mieux. En tant que psychothérapeute en exercice, je me suis demandé pourquoi nous souffrions de cette manière. Il est temps de perturber notre complaisance autour de notre victimisation.

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Le stress est normal dans nos vies pressées. Nous pouvons considérer le stress comme un sous-produit de notre adaptation aux défis auxquels nous sommes confrontés. Le stress est le résultat de notre engagement plus profond dans la vie qui peut mener à la croissance, à un nouvel apprentissage et à la productivité. Mais lorsque le stress se transforme en détresse, cela entrave notre capacité à bien vivre, à vivre joyeusement. La détresse se calcifie en anxiété. La question est donc la suivante: pourquoi souffre-t-on de cette avalanche d’anxiété? Voici ce que j’ai appris.

L’anxiété, à sa source, est due à notre relation avec nos pensées. En particulier, ce sont les pensées qui cherchent perpétuellement la certitude. Nous voulons savoir ce que l’avenir nous réserve et quelles seront les conséquences de nos décisions. Mais cet avenir est évidemment inconnaissable. Et ainsi, nous devenons anxieux alors que nous essayons de repousser l’inconnu. Cela se traduit par le fait que nous ne sommes pas dans le flux de la vie alors que nous essayons de retenir l’avenir. Demandez-vous: «Qu’est-ce qui me cause de la détresse et de l’anxiété?» Cela a-t-il quelque chose à voir avec votre incertitude quant à l’avenir, votre peur concernant la prise de décision?

Qui serais-je?

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Je travaillais avec une femme d’âge moyen qui était venue voir son anxiété concernant son avenir. Malheureusement, elle était mariée depuis un certain temps et elle a déclaré que son mari et elle avaient échoué dans la thérapie conjugale. Ils s’étaient séparés, étaient controversés et avaient peu de choses en commun. Elle a estimé que son mariage était un frein à sa vie. Étant donné qu’elle n’avait pas d’enfants et qu’elle était financièrement indépendante, j’ai demandé pourquoi elle choisissait de rester mariée. Elle a dit: “Je ne sais pas qui je serais en tant que femme divorcée.”

C’était là. Sa peur autour de l’inconnu – qui lui offrait un possible soulagement et de nouvelles possibilités – la maintenait emprisonnée avec anxiété. Elle choisissait en fait de rester misérablement dans le connu plutôt que de faire face à l’incertitude d’un chemin différent – celui qui aurait pu lui apporter la joie. La question “Qui serais-je?” La figea de peur.

Nous invitons l’incertitude dans de nombreux aspects de nos vies. Nous aimons regarder les sports et les films à cause de l’excitation de ne pas savoir. Mais dans nos vies personnelles, nous sommes étouffés par la prévisibilité et la certitude. La recherche de la prévisibilité freine nos relations, notre curiosité et notre plus grand engagement dans la vie.

Alors, comment sommes-nous devenus si attachés à connaître l’avenir à l’avance? Je traque la cause au grand scientifique du 17ème siècle, Isaac Newton. Il a indiqué que si nous avions suffisamment d’informations dans le jargon d’aujourd’hui, nous pourrions appeler ces données, nous pourrions raisonnablement prédire l’avenir. Cela est devenu connu sous le nom de déterminisme. Et nous sommes devenus accro à cette façon de penser.

Le déterminisme nous a été bénéfique à bien des égards, mais à la limite, il a engendré beaucoup de pathologies. Nous vivons la vie comme si nous jouions un match d’échecs. Nous nous asseyons et calculons notre prochain mouvement. Nous pourrions nous demander si notre décision sera une “erreur”. Nous tranchons et analysons les conséquences possibles de nos décisions et nous sommes gelés. Nous ne progressons pas car cette camisole de force de la peur bloque notre flux de vie. Si vous êtes anxieux à propos de la prise de décision, vous êtes probablement accro à la recherche de prévisibilité.

Voici la bonne nouvelle: il s’avère que nous vivons du mauvais plan de match. Au cours des cent dernières années, la physique quantique a révélé une image étonnamment différente de la réalité. Contrairement au déterminisme de Newton, la réalité semble être totalement incertaine – et c’est en fait une bonne nouvelle. Il semble que rien n’est fixe ou inerte. L’univers semble perpétuellement couler et bouillonner de potentialité, une mer virtuelle de possibilités.

Nous aussi pouvons nous joindre à cette nouvelle vision du monde. Lorsque nous apprenons à recadrer notre relation avec l’incertitude, nous invitons à de nouvelles possibilités. Rappelez-vous que ce que vous résistez vous rend plus redoutable. Paradoxalement, si vous choisissez d’accueillir l’incertitude, cela devient votre allié. Lorsque nous accueillons l’incertitude et que nous y adhérons littéralement, nous sommes en mouvement, nous rejoignons le flux de l’univers. Nous sommes alors en mesure de naviguer dans notre vie au fur et à mesure, en temps réel.

Pensez-y de cette façon: Incertitude = Possibilité. Si la réalité est incertaine et que nous continuons à exiger la certitude, nous aurons des dysfonctionnements et l’anxiété en résultera. Pour embrasser l’incertitude, nous devons changer notre relation avec nos pensées. Essayez de remarquer vos pensées. Qu’est-ce qu’ils vous disent? Si vous voyez vos pensées essayer de prédire l’avenir, libérez la pensée. C’est juste une pensée, vous n’avez pas besoin de devenir cette pensée. “Dans la nanoseconde avant votre prochaine pensée, vous existez dans un état de potentiel pur.”

Lorsque vous vous libérez du torrent de pensées addictives en quête de certitude, vous participez au flux de vos retraites de vie et d’anxiété. Il s’avère que l’épidémie d’anxiété est principalement due à la vie d’un plan de jeu démodé pour la vie. Il est temps d’embrasser ce que nous avons résisté et de faire de l’incertitude votre allié. L’incertitude peut devenir le vent de notre processus de changement.

Source: Sounds True

Cet article est extrait du nouveau livre de Mel, Le principe de la possibilité: comment la physique quantique peut améliorer votre façon de penser, de vivre et d’aimer

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Mel Schwartz, LCSW MPhil est psychothérapeute, conseillère pour couples, consultante en entreprise, conférencière et auteure à Westport, CT et à Manhattan. Il travaille avec des clients du monde entier par Skype. Mel a obtenu son diplôme d’études supérieures à l’Université Columbia. Il a écrit The Art of Intimacy, Le plaisir de la passion et le principe de la possibilité: comment la physique quantique peut-elle améliorer votre façon de penser, de vivre et d’aimer (Sounds True, automne 2017). Mel est l’auteur de plus de 100 articles – lus par plus d’un million de lecteurs – pour Psychology Today et son blog, A Shift of Mind.

Mel peut être contacté à [email protected] ou à Melschwartz.com